[W., Anaïs] Au-delà des tours
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au-delà des tours
[W., Anaïs] Au-delà des tours
AU-DELÀ DES TOURS
Roman, auto-édité en octobre 2015
313 pages
Résumé
« Parfois, je me demande comment ma vie aurait été si mon frère n’avait pas ruiné notre famille. Est-ce que je serais là, à zoner toute la journée dans cette banlieue merdique ? Est-ce que mes parents auraient encore un minimum de considération pour moi ? Mais le mal est fait. À quinze ans, je suis rongée par la culpabilité et l’incompréhension. Je cache mon mal-être derrière mes allures de garçon manqué et ma brutalité. Pour survivre, j’essaie d’oublier cette souffrance, en attendant des jours meilleurs… Je croyais avoir assez morflé, que ça ne pouvait pas être pire. Le sort s’est pourtant acharné. Un beau soir d’été, le passé a soudain refait surface et a plongé dans le chaos ce qui me restait de famille. C’était trop pour moi, alors j’ai fui cette réalité à tout prix, frôlant parfois l’irréparable… »
Mon ressenti
Nous avons tous des représentations de la vie en cité mais pour ceux qui y vivent ou qui y ont vécu, il y a d’autres chemins possibles et d’autres partages à vivre en cité. Pourtant, au travers de Debbie, c’est toute la Violence qui vient percuter le lecteur et sa descente aux enfers faites d’incompréhension, de refus, de représentations, de cercles vicieux.
La vie de Debbie n’est pas simple, elle vit par procuration pour ne pas avoir mal. Parfois le mal est le pire remède pour ne pas voir et se perdre. Dans un décor décrit avec brio, les laissés pour compte se rassemblent comme ils le peuvent à la recherche de protection et d’amour.
Encore une fois, l’écriture est percutante, violente, parfois crue et fait mal où les yeux se posent. Dans ces moments douloureux, la vérité éclate plus vraie que nature et je n’ai pu m’empêcher de me dire « nous là-dedans, les « protégés » que faisons-nous pour que les choses changent ? »
Chacun ses croyances : il serait dérisoire de penser que Debbie fait ses expériences comme beaucoup d’adolescents ou de rejeter la faute sur les autres, les parents ou de croire qu’elle le cherche car c’est une fille perdue. Il est parfois des choix que nous faisons pour éviter de sombrer dans la folie ou de se perdre complétement.
C’est un livre fort sur l’espoir des jours meilleurs, sur le choix que nous avons tous de faire du bien autour de soi. Des personnages forts, brisés par la vie pour certains, oubliés de celle-ci pour d’autres mais tous ont l’envie d’être aimé et d’un devenir meilleur.
Une histoire haletante, un coup de cœur
A découvrir absolument
Roman, auto-édité en octobre 2015
313 pages
Résumé
« Parfois, je me demande comment ma vie aurait été si mon frère n’avait pas ruiné notre famille. Est-ce que je serais là, à zoner toute la journée dans cette banlieue merdique ? Est-ce que mes parents auraient encore un minimum de considération pour moi ? Mais le mal est fait. À quinze ans, je suis rongée par la culpabilité et l’incompréhension. Je cache mon mal-être derrière mes allures de garçon manqué et ma brutalité. Pour survivre, j’essaie d’oublier cette souffrance, en attendant des jours meilleurs… Je croyais avoir assez morflé, que ça ne pouvait pas être pire. Le sort s’est pourtant acharné. Un beau soir d’été, le passé a soudain refait surface et a plongé dans le chaos ce qui me restait de famille. C’était trop pour moi, alors j’ai fui cette réalité à tout prix, frôlant parfois l’irréparable… »
Mon ressenti
Nous avons tous des représentations de la vie en cité mais pour ceux qui y vivent ou qui y ont vécu, il y a d’autres chemins possibles et d’autres partages à vivre en cité. Pourtant, au travers de Debbie, c’est toute la Violence qui vient percuter le lecteur et sa descente aux enfers faites d’incompréhension, de refus, de représentations, de cercles vicieux.
La vie de Debbie n’est pas simple, elle vit par procuration pour ne pas avoir mal. Parfois le mal est le pire remède pour ne pas voir et se perdre. Dans un décor décrit avec brio, les laissés pour compte se rassemblent comme ils le peuvent à la recherche de protection et d’amour.
Encore une fois, l’écriture est percutante, violente, parfois crue et fait mal où les yeux se posent. Dans ces moments douloureux, la vérité éclate plus vraie que nature et je n’ai pu m’empêcher de me dire « nous là-dedans, les « protégés » que faisons-nous pour que les choses changent ? »
Chacun ses croyances : il serait dérisoire de penser que Debbie fait ses expériences comme beaucoup d’adolescents ou de rejeter la faute sur les autres, les parents ou de croire qu’elle le cherche car c’est une fille perdue. Il est parfois des choix que nous faisons pour éviter de sombrer dans la folie ou de se perdre complétement.
C’est un livre fort sur l’espoir des jours meilleurs, sur le choix que nous avons tous de faire du bien autour de soi. Des personnages forts, brisés par la vie pour certains, oubliés de celle-ci pour d’autres mais tous ont l’envie d’être aimé et d’un devenir meilleur.
Une histoire haletante, un coup de cœur
A découvrir absolument
Pinky- Grand sage du forum
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Localisation : Les Sables d'Olonne (85)
Emploi/loisirs : Educatrice spécialisée, peinture, dessin, bricolage, ballade, baignade, tricot, couture
Genre littéraire préféré : Je lis de tout en littérature mais j'ai beaucoup de mal avec les policiers... j'en lis 1 ou 2 dans l
Date d'inscription : 04/06/2008
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