[Grangé, Jean-Christophe] Le jour des cendres

[Grangé, Jean-Christophe]

 Le jour des cendres
Albin Michel 27 mai 2020
366 pages
Quatrième de couverture
Dans un monde de pure innocence, quel peut être le mobile d’un tueur ?
Dans une communauté sans péché, comment le sang peut-il couler ?
À moins qu’à l’inverse...
Le coupable soit le seul innocent de la communauté.

Mon avis
Dans ce roman, l’auteur semble nous plonger dans une communauté religieuse aux mouvements qui paraissent d’un autre temps, une communauté anabaptisme ou réforme radicale ( est apparue dans les années 1520, dès le début de la Réforme qui touche alors l’ensemble de l’Europe, piété populaire médiévale etc....). Nous sommes à la période des vendanges en Alsace, un policier sympathique et une jeune stagiaire de la police infiltrée parmi les vendangeurs car au départ du roman il y a un crime, mais d’autres suivront et la jeune femme est en danger. Je ne peux en décrire plus sans dévoiler l’enquête et certains antagonistes paraissant sympathiques au premier abord. Car on sent que rien n’est clair dans cette ambiance glauque et oppressante dans le froid de cet hiver alsacien. Des chapitres et des descriptions courts pour une enquête menée dans une atmosphère sans lumière et sans espoir ou le froid et la nuit prédominent avec un intrigue qui sa déroule lentement avec peu de suspense pour un dénouement rapide. Ce roman avec sa belle couverture m’a déçue malgré des thèmes intéressants…..

Merci Lalyre pour ta critique 

J'ai retrouvé dans ce roman ce qui me plait dans les livres de Grangé: du policier qui s'éloigne du quotidien, une rencontre avec des communautés qui ne nous sont pas forcément familières, des situations déroutantes et des crimes allant parfois qu'à l'horreur. Bref, une belle plongée dans un univers effrayant et attirant tout à la fois.

Cette communauté anabaptiste m'a intriguée et j'ai aimé la découvrir au fur et à mesure avec Niémans. Je ne reproche qu'une chose à cette intrigue: parfois, Niémans balance ses hypothèses d'un coup, sans que je ne fasse vraiment le lien avec ses observations, et je me demande: comment est-il arrivé à cette conclusion? J'aurais sans douté aimé qu'il y ait davantage d'explications sur son raisonnement, qui me semble parfois un peu arbitraire, comme si l'auteur n'accordait pas vraiment d'importance à cet aspect de son oeuvre.

C'est ce qui me fait voter "apprécié"