[Renmann, John] Gwada cops - Tome 3 : Domino
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[Renmann, John] Gwada cops - Tome 3 : Domino
Titre : Gwada cops - tome 3 : Domino
Auteur : John Renmann
Editeur : Amazon
Nombre de pages : 411 pages
Présentation de l’éditeur :
Guadeloupe.
Ville de Saint-François, plage de la douche.
Un homme disparaît brutalement en présence de sa compagne.Alors que l’on soupçonne une noyade accidentelle, les premiers éléments de l’enquête révèlent qu’il a en réalité été emporté par une créature issue des fonds marins.Engagé en parallèle dans une course contre la montre pour sauver Ti-Racoon gravement malade, l’inspecteur Nicolas Rousseau se lance à corps perdu sur les traces de la bête, ignorant qu’il sera très vite confronté à ses vieux démons.À plusieurs kilomètres de là, un spectateur est empoisonné en pleine parade du carnaval de Sainte-Rose.L’assassin qui dissimule son visage derrière un masque à damier ne tardera pas à être désigné par la population sous le nom de Domino.Insaisissable, le pitre donnera du fil à retordre à Marie Kancel, nouvelle inspectrice de la ville.Désormais séparés, les Gwada Cops ne tarderont pas, chacun de leur côté, à découvrir le côté surnaturel de leurs enquêtes. Ils iront de surprises en révélations jusqu’au dénouement qui ébranlera leurs plus solides convictions.
Mon avis :
Vous ne supportez plus ni le couvre-feu ni le temps de saison ? Je vous propose un voyage en Guadeloupe avec les Gwada cops. Certes, Nicolas Rousseau et Marie Kancel ne font plus équipe ensemble parce que….ne comptez pas sur moi pour vous le dire. L’important est qu’ils enquêtent toujours tous les deux, qu’ils soient toujours de bons enquêteurs, aptes à aller au-delà des apparences – vu ce qui les attend, il vaut mieux.
Non, parce que… les plages de Guadeloupe sont très belles. Elles sont parfaites pour demander votre chère et tendre en mariage. Elles le sont aussi pour disparaître. Oui, disparaitre, là, comme cela, et réapparaitre très noyé peu de temps après. Heureusement pour l’enquête, c’est Nicolas Rousseau qui en est chargé. Ce qu’il ne sait pas encore, c’est qu’il se devra se confronter à la pire douleur qu’il ait eu de sa vie. Ce qu’il sait, en revanche, c’est que le temps est compté pour sauver Ti-Racoon. Non, il n’a pas été enlevé, non, il n’a pas été menacé de morts. Il est confronté à une grave maladie, et ce n’est pas la médecine qui pourrait le sauver – ce n’est pas question de confiance, c’est un constat.
Et Marie ? Elle est elle aussi confrontée à un meurtre, pendant l’une des plus grandes festivités de l’île. Un coup à faire fuir les touristes, sauf que, ouf, ce n’était pas eux qui étaient visés. Comme si cela ne suffisait pas, le meurtrier se cache sous un costume traditionnel. J’ai failli écrire simplement « masque », tant il est vrai qu’actuellement, malheureusement, nous sommes tous masqués ! (Parenthèse : oui, mon agresseur portait un masque chirurgical. Oui, on ne pourra même pas lui mettre une amende pour non port du masque).
J’aimerai rassurer ceux qui liront ma chronique au sujet du déroulement de l’intrigue, au sujet de retrouvailles possibles entre Marie et Nicolas. Ce serait spoiler. Je dirai simplement que, comme pour les premiers tomes, l’enquête prend un tour fantastique et qu’elle permet l’apaisement de souffrances antérieures. On peut aller très loin pour ceux que l’on aime, et c’est toujours mieux que d’aller très loin par égoïsme ou par profit.
Je prendrai bien un tome 4.
Auteur : John Renmann
Editeur : Amazon
Nombre de pages : 411 pages
Présentation de l’éditeur :
Guadeloupe.
Ville de Saint-François, plage de la douche.
Un homme disparaît brutalement en présence de sa compagne.Alors que l’on soupçonne une noyade accidentelle, les premiers éléments de l’enquête révèlent qu’il a en réalité été emporté par une créature issue des fonds marins.Engagé en parallèle dans une course contre la montre pour sauver Ti-Racoon gravement malade, l’inspecteur Nicolas Rousseau se lance à corps perdu sur les traces de la bête, ignorant qu’il sera très vite confronté à ses vieux démons.À plusieurs kilomètres de là, un spectateur est empoisonné en pleine parade du carnaval de Sainte-Rose.L’assassin qui dissimule son visage derrière un masque à damier ne tardera pas à être désigné par la population sous le nom de Domino.Insaisissable, le pitre donnera du fil à retordre à Marie Kancel, nouvelle inspectrice de la ville.Désormais séparés, les Gwada Cops ne tarderont pas, chacun de leur côté, à découvrir le côté surnaturel de leurs enquêtes. Ils iront de surprises en révélations jusqu’au dénouement qui ébranlera leurs plus solides convictions.
Mon avis :
Vous ne supportez plus ni le couvre-feu ni le temps de saison ? Je vous propose un voyage en Guadeloupe avec les Gwada cops. Certes, Nicolas Rousseau et Marie Kancel ne font plus équipe ensemble parce que….ne comptez pas sur moi pour vous le dire. L’important est qu’ils enquêtent toujours tous les deux, qu’ils soient toujours de bons enquêteurs, aptes à aller au-delà des apparences – vu ce qui les attend, il vaut mieux.
Non, parce que… les plages de Guadeloupe sont très belles. Elles sont parfaites pour demander votre chère et tendre en mariage. Elles le sont aussi pour disparaître. Oui, disparaitre, là, comme cela, et réapparaitre très noyé peu de temps après. Heureusement pour l’enquête, c’est Nicolas Rousseau qui en est chargé. Ce qu’il ne sait pas encore, c’est qu’il se devra se confronter à la pire douleur qu’il ait eu de sa vie. Ce qu’il sait, en revanche, c’est que le temps est compté pour sauver Ti-Racoon. Non, il n’a pas été enlevé, non, il n’a pas été menacé de morts. Il est confronté à une grave maladie, et ce n’est pas la médecine qui pourrait le sauver – ce n’est pas question de confiance, c’est un constat.
Et Marie ? Elle est elle aussi confrontée à un meurtre, pendant l’une des plus grandes festivités de l’île. Un coup à faire fuir les touristes, sauf que, ouf, ce n’était pas eux qui étaient visés. Comme si cela ne suffisait pas, le meurtrier se cache sous un costume traditionnel. J’ai failli écrire simplement « masque », tant il est vrai qu’actuellement, malheureusement, nous sommes tous masqués ! (Parenthèse : oui, mon agresseur portait un masque chirurgical. Oui, on ne pourra même pas lui mettre une amende pour non port du masque).
J’aimerai rassurer ceux qui liront ma chronique au sujet du déroulement de l’intrigue, au sujet de retrouvailles possibles entre Marie et Nicolas. Ce serait spoiler. Je dirai simplement que, comme pour les premiers tomes, l’enquête prend un tour fantastique et qu’elle permet l’apaisement de souffrances antérieures. On peut aller très loin pour ceux que l’on aime, et c’est toujours mieux que d’aller très loin par égoïsme ou par profit.
Je prendrai bien un tome 4.
Sharon- Modérateur
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Localisation : Normandie
Emploi/loisirs : professeur
Genre littéraire préféré : romans policiers et polars
Date d'inscription : 01/11/2008
Re: [Renmann, John] Gwada cops - Tome 3 : Domino
Très belle chronique, Sharon ! Je l'ai croisé à un salon où nous dédicacions tous les deux, je voulais lui demander à quand le tome 4 (il ne peut pas ne pas y en avoir un autre), mais j'ai complètement oublié. Il faut dire qu'il m'a montré un dessin d'un zheenon (son autre série) inspiré par moi quand il a lu mon témoignage
Presque un an depuis ma dernière lecture des Gwada cops et qu’ils m’avaient manqué ces inspecteurs qui se cachent derrière une façade froide (c’est un euphémisme pour Nicolas, nous sommes d’accord) et leurs piques.
Avec un frisson de plaisir, je me suis transportée de nouveau en Guadeloupe grâce à la plume visuelle de John. Une île loin de celle décrite dans les brochures touristiques. Non, John nous entraîne dans la vraie Gwada, celle des locaux. Authentique. Comme à chaque fois, j’essaie de mémoriser un dicton créole de Grillon. Mon choix s’est porté sur « Padon pa ka djéri bos (Pardon ne guérit pas les bosses/certaines fautes sont irréparables) ».
Cette fois-ci, je n’ai pas eu peur (est-ce que je m’habitue ou est-ce que l’auteur a été plus magnanime avec ses lecteurs ?), ce qui m’a sans doute permis de ressentir le coup de cœur qui était proche sur les opus précédents, mais qui ne s’était pas déclenché.
Le scénario est une fois de plus impressionnant. Ce n’est pas parce qu’il y a du surnaturel que John l’utilise pour tout expliquer. Non, c’est cohérent, ça tient debout. Et les rebondissements s’enchaînent. J’étais tellement loin de me douter de l’identité du « méchant » ! Bien joué, M. Renmann !
Est-ce encore nécessaire de parler de la plume de l’auteur ? Fluide, riche, c’est un régal.
En résumé, des personnages denses et rugueux, plongés dans une enquête bien ficelée en Guadeloupe. Le tout servi par une belle écriture. Une réussite.
Citation :
« Les ténèbres ont toujours été source de terreur chez certains humains. Qu’elles tapissent une chambre à coucher, couvrent une forêt profonde ou s’engouffrent dans une vaste caverne, elles ont toujours su leur instiller une peur viscérale. Mais cette terreur semble atteindre son paroxysme dès lors qu’elles s’immergent dans les profondeurs obscures. Lorsque la mer revêt sa couleur encre, toutes les peurs sont exacerbées. »
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Presque un an depuis ma dernière lecture des Gwada cops et qu’ils m’avaient manqué ces inspecteurs qui se cachent derrière une façade froide (c’est un euphémisme pour Nicolas, nous sommes d’accord) et leurs piques.
Avec un frisson de plaisir, je me suis transportée de nouveau en Guadeloupe grâce à la plume visuelle de John. Une île loin de celle décrite dans les brochures touristiques. Non, John nous entraîne dans la vraie Gwada, celle des locaux. Authentique. Comme à chaque fois, j’essaie de mémoriser un dicton créole de Grillon. Mon choix s’est porté sur « Padon pa ka djéri bos (Pardon ne guérit pas les bosses/certaines fautes sont irréparables) ».
Cette fois-ci, je n’ai pas eu peur (est-ce que je m’habitue ou est-ce que l’auteur a été plus magnanime avec ses lecteurs ?), ce qui m’a sans doute permis de ressentir le coup de cœur qui était proche sur les opus précédents, mais qui ne s’était pas déclenché.
Le scénario est une fois de plus impressionnant. Ce n’est pas parce qu’il y a du surnaturel que John l’utilise pour tout expliquer. Non, c’est cohérent, ça tient debout. Et les rebondissements s’enchaînent. J’étais tellement loin de me douter de l’identité du « méchant » ! Bien joué, M. Renmann !
Est-ce encore nécessaire de parler de la plume de l’auteur ? Fluide, riche, c’est un régal.
En résumé, des personnages denses et rugueux, plongés dans une enquête bien ficelée en Guadeloupe. Le tout servi par une belle écriture. Une réussite.
Citation :
« Les ténèbres ont toujours été source de terreur chez certains humains. Qu’elles tapissent une chambre à coucher, couvrent une forêt profonde ou s’engouffrent dans une vaste caverne, elles ont toujours su leur instiller une peur viscérale. Mais cette terreur semble atteindre son paroxysme dès lors qu’elles s’immergent dans les profondeurs obscures. Lorsque la mer revêt sa couleur encre, toutes les peurs sont exacerbées. »
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