[Monteilhet, Hubert] Eudoxie ou la clef des champs

Eudoxie ou la clef des champs
Auteur : Hubert MONTEILHET
Edition : de Fallois (1992)
Nb de pages : 306
4e de couverture
Au début de la seconde restauration, la comtesse de Launais, née Eudoxie de Caussenac vingt ans avant la révolution, est amenée par de douloureuses circonstances à informer des choses du sexe sa fille naturelle Gisèle, qui vient de tomber veuve à la Martinique d’un époux qui l’a laissée à peu près vierge.
Ce cours maternel, qui montre une fois de plus qu’on peut tout dire aux jeunes filles lorsque la précision se drape de pudeur, prend la forme d’un récit alerte où Eudoxie évoque de manière instructive ses premiers pas en l’an 1788, dispensant des conseils dont la vigoureuse saveur d’époque touche parfois à l’éternelle morale du bon sens.
Comme dans Néropolis ou La Pucelle, le roman s’inscrit dans un cadre historique, que l’auteur a fouillé sans concession pour les préjugés. Une affaire de meurtre et de mœurs ne pose pas seulement le problème insoluble de la liberté des femmes, elle nous introduit aussi au cœur d’une société révolue et nous fait pénétrer le système judiciaire si méconnu et si original de l’Ancien Régime à la veille d’être assassiné.

Mon appréciation:
le 20 décembre 1815 Madame Jacques Cadouin (Gisèle), récemment mariée et vivant aux Antilles, écrit à sa mère, la baronne Huet (Eudoxie). Elle lui fait part de son incompréhension dans le comportement de son mari, et du peu d’expérience qu’elle a pour le comprendre.
« Ciel, quel pays, quelles mœurs ! Quel mariage, Madame, avec une si belle expérience, m’avez-vous procuré là ? Et pourquoi faut-il que je fasse à mes frais de manière aussi barbare une éducation que vous avez négligée ? Vous me devez une égale franchise assortie de conseils qui, pour être tardifs, ne m’en seront que plus précieux puisque j’aurai l’avantage de les pouvoir mettre à l’épreuve des faits.»
Eudoxie va donc raconter sa propre vie à sa fille.
« Le mieux est donc que je vous raconte sans détour les étranges évènements, dignes d’un Marivaux poussé au noir, qui m’ont poussée à quitter Caussenac au printemps de 1788, et ce qui en a résulté. »
Contrainte par son père, un noble du sud ouest ruiné, à un mariage avec un bourgeois à la recherche d’un blason, elle décide de s’enfuir avec son frère de lait vers Nantes où elle compte embarquer vers l’Amérique. Les péripéties du voyage, son arrestation puis sa confrontation à la justice font l’objet de détails succulents sur la condition féminine, les mœurs, la religion, la justice de cette époque agitée (1788-1815).

y a-t-il un résumé pour ce livre Letrusque?
Merci!

Thot a écrit:y a-t-il un résumé pour ce livre Letrusque?
Merci!

Comme je n'ai pas pu faire un copier-coller, j'ai eu la flemme de l'écrire. Cet oubli volontaire est réparé.