[Tind, Eva] La femme qui a reconstitué le monde
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[Tind, Eva] La femme qui a reconstitué le monde
[Tind, Eva] La femme qui a reconstitué le monde
[Tind, Eva]
La femme qui a reconstitué le monde
Gallimard 19 octobre 2023
553 pages
Quatrième de couverture
« Pourquoi t’intéresses-tu subitement autant à ces petites bêtes ? On ne peut pas dire que cela m’intéresse, ce qui me fascine, c’est d’être la première à le faire. »
La zoologiste danoise Marie Hammer (1907-2002) a sillonné le monde entier pendant quarante-sept ans, souvent seule, parfois accompagnée de ses enfants, pour faire progresser la science. Spécialiste des acariens, dont elle a étudié les caractéristiques et la répartition, elle a prouvé la théorie de la dérive des continents. Première femme à participer aux expéditions de Knud Rasmussen au Groenland, elle écrit sa thèse de doctorat chez elle, sur la table de la cuisine, puis finance elle-même ses travaux, se trouvant trop souvent en butte à l’incompréhension et aux sarcasmes de la recherche universitaire, avant qu’ils ne soient reconnus et largement diffusés.
Avec La femme qui a reconstitué le monde, Eva Tind livre le portrait émouvant d’une chercheuse unique et méconnue dont les découvertes ont eu une portée considérable. Ce roman biographique montre la relation qu’entretient une scientifique avec la nature et le vivant, et sa volonté d’apposer sa marque sur l’histoire. C’est aussi un livre passionnant sur l’ambition humaine, la famille et toutes ses tensions, l’amour, le renoncement et la science.
Mon avis
Ce roman biographique fait surtout partie des carnets de Marie Hammer et plusieurs de ses interviews, une grande scientifique surnommée la mère des acariens des mousses, tant ses recherches dans ce domaine furent vastes, elle devint pionnière des voyages autour du monde. Evidemment pour mieux connaître la vie de cette femme, l’autrice nous parle de la famille de la chercheuse, avec un mari compréhensif et quatre enfants pour lesquels elle a été souvent absente pour ses missions au bout du monde. Il n’empêche que pour cette femme qui valait bien d’être l’héroïne d’un très beau livre entre la biographie et le roman tout en documentant la vie d’une femme tellement étonnante qui a vécu jusque 95 ans dont 47 à sillonner le monde, le plus souvent seule et souvent dans des conditions précaires, semées d’embûches et de difficultés financières et matérielles. Il ne faut pas oublier que Eva Tint a dû faire un énorme travail de recherches pour documenter le travail et mettre Marie Hammer sur le devant de la scène. Personnellement, je me suis laissée emportée par ce roman très accessible et très intéressant qui mérite vraiment un gros coup de cœur…
La femme qui a reconstitué le monde
Gallimard 19 octobre 2023
553 pages
Quatrième de couverture
« Pourquoi t’intéresses-tu subitement autant à ces petites bêtes ? On ne peut pas dire que cela m’intéresse, ce qui me fascine, c’est d’être la première à le faire. »
La zoologiste danoise Marie Hammer (1907-2002) a sillonné le monde entier pendant quarante-sept ans, souvent seule, parfois accompagnée de ses enfants, pour faire progresser la science. Spécialiste des acariens, dont elle a étudié les caractéristiques et la répartition, elle a prouvé la théorie de la dérive des continents. Première femme à participer aux expéditions de Knud Rasmussen au Groenland, elle écrit sa thèse de doctorat chez elle, sur la table de la cuisine, puis finance elle-même ses travaux, se trouvant trop souvent en butte à l’incompréhension et aux sarcasmes de la recherche universitaire, avant qu’ils ne soient reconnus et largement diffusés.
Avec La femme qui a reconstitué le monde, Eva Tind livre le portrait émouvant d’une chercheuse unique et méconnue dont les découvertes ont eu une portée considérable. Ce roman biographique montre la relation qu’entretient une scientifique avec la nature et le vivant, et sa volonté d’apposer sa marque sur l’histoire. C’est aussi un livre passionnant sur l’ambition humaine, la famille et toutes ses tensions, l’amour, le renoncement et la science.
Mon avis
Ce roman biographique fait surtout partie des carnets de Marie Hammer et plusieurs de ses interviews, une grande scientifique surnommée la mère des acariens des mousses, tant ses recherches dans ce domaine furent vastes, elle devint pionnière des voyages autour du monde. Evidemment pour mieux connaître la vie de cette femme, l’autrice nous parle de la famille de la chercheuse, avec un mari compréhensif et quatre enfants pour lesquels elle a été souvent absente pour ses missions au bout du monde. Il n’empêche que pour cette femme qui valait bien d’être l’héroïne d’un très beau livre entre la biographie et le roman tout en documentant la vie d’une femme tellement étonnante qui a vécu jusque 95 ans dont 47 à sillonner le monde, le plus souvent seule et souvent dans des conditions précaires, semées d’embûches et de difficultés financières et matérielles. Il ne faut pas oublier que Eva Tint a dû faire un énorme travail de recherches pour documenter le travail et mettre Marie Hammer sur le devant de la scène. Personnellement, je me suis laissée emportée par ce roman très accessible et très intéressant qui mérite vraiment un gros coup de cœur…
lalyre- Grand sage du forum
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