[Sole, Robert] Une soirée au Caire
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[ SOLE, Robert ] Une soirée au Caire
[Sole, Robert] Une soirée au Caire
[ SOLE, Robert ]
Une soirée au Caire
Seuil août 2010
ISB 9782757824627
209 pages
Quatrième de couverture
Ce soir-là, au Caire, Dina reçoit. Une petite société cosmopolite se presse dans l’ancienne maison de son beau-père, Georges bey Batrakani, qui fut le roi du tarbouche. L’Égypte, en pleine effervescence sociale et religieuse, a beaucoup changé depuis les années 1960. La plupart des membres de la famille Batrakani, dispersés aux quatre Ce soir-là, au Caire, Dina reçoit. Une petite société cosmopolite se presse dans l’ancienne maison de son beau-père, Georges bey Batrakani, qui fut le roi du tarbouche. L’Égypte, en pleine effervescence sociale et religieuse, a beaucoup changé depuis les années 1960. La plupart des membres de la famille Batrakani, dispersés aux quatre coins du monde, n’y sont jamais revenus, préférant vivre avec leurs souvenirs. Ce n’est pas le cas de Charles, le narrateur, qui, après une longue période d’amnésie volontaire, séjourne régulièrement au Caire. « Notre monde a disparu, constate-t-il, et je continue pourtant à guetter les battements de son cœur et ses sourires. »
Mais pourquoi revient-il en Égypte une deuxième fois cette année, « avec un faux passeport » ? Il est confronté à Dina, qui le subjuguait naguère ; à Negm El-Wardani, le séducteur à la hussarde ; à Josselin, l’égyptologue français en chasse de vestiges et de mécènes ; à Yassa, le chauffeur copte, qui a toujours un mot pour adoucir les malheurs de l’existence… Au milieu de la soirée, apparaît une jeune femme, Amira, et un voile se déchire. Le présent aurait-il autant de force que le paradis perdu ?
Mon avis
2010..Charles le narrateur, journaliste vit à Paris mais soudain voici que la nostalgie de son pays natal lui donne l’envie de revoir le Caire. Il y reviendra souvent, parce qu’il y a retrouvé Dina, celle-ci n’a pas suivi la famille lors de l’exode vers 1956, les membres de celle-ci se trouvent en Suisse, au Canada, au Liban ou au Brésil, elle est restée dans la grande et vieille maison familiale. Devenue une vieille dame, Dina reçoit beaucoup. C’est toute l’élite qu’elle invite, parmi cette société cosmopolite se trouve Georges bey Batrakani, qui dirigea une entreprise de tarbouche. Mais ce temps est révolu, la plupart des membres de la tribu Batrakani s’étant dispersés. Pour Charles, l’Egypte d’antan a disparu mais il y a dans ce roman beaucoup d’allusion à l’Egypte d’avant Nasser….Le narrateur parle de la rue Qasr el-Aini , ou les véhicules de tous calibres, avançant dans le plus grand désordre, vomissaient une fumée grise, un peu plus loin des ruelles sans trottoir étaient parsemées de tas de détritus, mais ce sont toujours les mêmes piaillements des enfants qu’il retrouve. Notre monde a disparu, dit-il, et je continue pourtant à guetter les battements de son cœur et ses sourires. Mais que l’on ne s’y trompe pas, il y a de nombreux personnages dans ce livre, ce n’est pas une lecture facile et souvent j’ai relu des passages car le style de Robert Solé est une belle découverte pour moi. Ce que j’ai aimé ce sont les passages du cahier écrit par l’oncle Michel, les quelques belles pages sur les fouilles archéologiques et surtout ce que recherche obstinément Charles, c'est-à-dire ce qui reste du passé, le Nil, le désert, la gentillesse, l’humour et le fatalisme , bref ce qui pour lui restera toujours l’Egypte éternelle….. Je pense qu’il y a beaucoup d’autobiographie dans ce roman, ce qui le rend d’autant plus attrayant….4,5/5
Un grand merci aux Editions Points, à Partage Lecture et toute l'équipe qui m'ont permis de relire ce beau livre
Une soirée au Caire
Seuil août 2010
ISB 9782757824627
209 pages
Quatrième de couverture
Ce soir-là, au Caire, Dina reçoit. Une petite société cosmopolite se presse dans l’ancienne maison de son beau-père, Georges bey Batrakani, qui fut le roi du tarbouche. L’Égypte, en pleine effervescence sociale et religieuse, a beaucoup changé depuis les années 1960. La plupart des membres de la famille Batrakani, dispersés aux quatre Ce soir-là, au Caire, Dina reçoit. Une petite société cosmopolite se presse dans l’ancienne maison de son beau-père, Georges bey Batrakani, qui fut le roi du tarbouche. L’Égypte, en pleine effervescence sociale et religieuse, a beaucoup changé depuis les années 1960. La plupart des membres de la famille Batrakani, dispersés aux quatre coins du monde, n’y sont jamais revenus, préférant vivre avec leurs souvenirs. Ce n’est pas le cas de Charles, le narrateur, qui, après une longue période d’amnésie volontaire, séjourne régulièrement au Caire. « Notre monde a disparu, constate-t-il, et je continue pourtant à guetter les battements de son cœur et ses sourires. »
Mais pourquoi revient-il en Égypte une deuxième fois cette année, « avec un faux passeport » ? Il est confronté à Dina, qui le subjuguait naguère ; à Negm El-Wardani, le séducteur à la hussarde ; à Josselin, l’égyptologue français en chasse de vestiges et de mécènes ; à Yassa, le chauffeur copte, qui a toujours un mot pour adoucir les malheurs de l’existence… Au milieu de la soirée, apparaît une jeune femme, Amira, et un voile se déchire. Le présent aurait-il autant de force que le paradis perdu ?
Mon avis
2010..Charles le narrateur, journaliste vit à Paris mais soudain voici que la nostalgie de son pays natal lui donne l’envie de revoir le Caire. Il y reviendra souvent, parce qu’il y a retrouvé Dina, celle-ci n’a pas suivi la famille lors de l’exode vers 1956, les membres de celle-ci se trouvent en Suisse, au Canada, au Liban ou au Brésil, elle est restée dans la grande et vieille maison familiale. Devenue une vieille dame, Dina reçoit beaucoup. C’est toute l’élite qu’elle invite, parmi cette société cosmopolite se trouve Georges bey Batrakani, qui dirigea une entreprise de tarbouche. Mais ce temps est révolu, la plupart des membres de la tribu Batrakani s’étant dispersés. Pour Charles, l’Egypte d’antan a disparu mais il y a dans ce roman beaucoup d’allusion à l’Egypte d’avant Nasser….Le narrateur parle de la rue Qasr el-Aini , ou les véhicules de tous calibres, avançant dans le plus grand désordre, vomissaient une fumée grise, un peu plus loin des ruelles sans trottoir étaient parsemées de tas de détritus, mais ce sont toujours les mêmes piaillements des enfants qu’il retrouve. Notre monde a disparu, dit-il, et je continue pourtant à guetter les battements de son cœur et ses sourires. Mais que l’on ne s’y trompe pas, il y a de nombreux personnages dans ce livre, ce n’est pas une lecture facile et souvent j’ai relu des passages car le style de Robert Solé est une belle découverte pour moi. Ce que j’ai aimé ce sont les passages du cahier écrit par l’oncle Michel, les quelques belles pages sur les fouilles archéologiques et surtout ce que recherche obstinément Charles, c'est-à-dire ce qui reste du passé, le Nil, le désert, la gentillesse, l’humour et le fatalisme , bref ce qui pour lui restera toujours l’Egypte éternelle….. Je pense qu’il y a beaucoup d’autobiographie dans ce roman, ce qui le rend d’autant plus attrayant….4,5/5
Un grand merci aux Editions Points, à Partage Lecture et toute l'équipe qui m'ont permis de relire ce beau livre
lalyre- Grand sage du forum
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Emploi/loisirs : jardinage,lecture
Genre littéraire préféré : un peu de tout,sauf fantasy et fantastique
Date d'inscription : 07/04/2010
Re: [Sole, Robert] Une soirée au Caire
Merci aux Editions Points et au forum de m'avoir fait partager cette lecture
J'ai apprécié cette lecture qui nous ramène dans le passé d'une famille vivant en Egypte et qui nous permet de refaire le voyage avec Charles.
Charles retrouve les écrits de son oncle qui le ramène en Egypte auprès de la séduisante Dina et qui lui fait revivre son enfance.
J'ai trouvé très intéressant de pouvoir relire l'histoire de sa famille, c'est une quête que beaucoup de personnes recherche.
Il est intéressant aussi de souligner qu'à aucun moment on ne parle de l'Egypte pharaonnique bien au contraire comme dirait l'auteur on laisse ça aux touristes. La on parle d'une famille, de vrais egyptiens qui vivent au quotidien.
Michel dans ces écrits nous transporte des années en arrière, il relate avec beaucoup de sensiblité les différents évènements qui ont marqué cette famille : le départ d'un frère pour le monastère, la vie de débauche d'Alex, les amours interdits et suggérés des uns et des autres..... et le décès du chef de famille, George, le roi du tarbouche (couvre chef rigide ).
Et puis il y a Dina, celle qui est restée en Egypte après que la famille se soit dispersée aux quatres coins du monde. Celle qui fait vivre la maison familiale par ces nombreuses réceptions, par le fait de garder à son service les membres de la famille qui ont auparavant servi la grande famille.
Le seul bémol de cette lecture c'est que parfois j'ai eu du mal à resituer qui parlait
Etair ce le narrateur (Charles ) ou bien le récit de son oncle Michel ?
Quel étrange sentiment de pouvoir vivre le passé de sa famille tout en revisitant les lieux dans le présent !
L'admiration, ou amour d'adolescent de Charles envers Dina n'a cessé durant ces années et la photo retrouvée dans une chambre le ramène bien des années en arrière et son atttitude face à son propre cousin lors de la discussion sur la vente de la maison montre que Charles a toujours une place dans son coeur pour Dina. En était il de meme pour son père ? Michel le laisse supposer.
On ressent le profond déchirement qu'éprouve Charles suite à la décision de vendre la maison et donc " d'expulser " Dina
C'est tout son passé, toute son histoire qu'il voit partir.
Et grâce au dénouement on peut supposer que finalement cette maison va continuer d'exister.
Je pense aussi que dans ce récit il y a une part autobiographique et que l'auteur nous a transporté avec lui sur les lieux de son enfance.
J'ai apprécié cette lecture qui nous ramène dans le passé d'une famille vivant en Egypte et qui nous permet de refaire le voyage avec Charles.
Charles retrouve les écrits de son oncle qui le ramène en Egypte auprès de la séduisante Dina et qui lui fait revivre son enfance.
J'ai trouvé très intéressant de pouvoir relire l'histoire de sa famille, c'est une quête que beaucoup de personnes recherche.
Il est intéressant aussi de souligner qu'à aucun moment on ne parle de l'Egypte pharaonnique bien au contraire comme dirait l'auteur on laisse ça aux touristes. La on parle d'une famille, de vrais egyptiens qui vivent au quotidien.
Michel dans ces écrits nous transporte des années en arrière, il relate avec beaucoup de sensiblité les différents évènements qui ont marqué cette famille : le départ d'un frère pour le monastère, la vie de débauche d'Alex, les amours interdits et suggérés des uns et des autres..... et le décès du chef de famille, George, le roi du tarbouche (couvre chef rigide ).
Et puis il y a Dina, celle qui est restée en Egypte après que la famille se soit dispersée aux quatres coins du monde. Celle qui fait vivre la maison familiale par ces nombreuses réceptions, par le fait de garder à son service les membres de la famille qui ont auparavant servi la grande famille.
Le seul bémol de cette lecture c'est que parfois j'ai eu du mal à resituer qui parlait
Etair ce le narrateur (Charles ) ou bien le récit de son oncle Michel ?
Quel étrange sentiment de pouvoir vivre le passé de sa famille tout en revisitant les lieux dans le présent !
L'admiration, ou amour d'adolescent de Charles envers Dina n'a cessé durant ces années et la photo retrouvée dans une chambre le ramène bien des années en arrière et son atttitude face à son propre cousin lors de la discussion sur la vente de la maison montre que Charles a toujours une place dans son coeur pour Dina. En était il de meme pour son père ? Michel le laisse supposer.
On ressent le profond déchirement qu'éprouve Charles suite à la décision de vendre la maison et donc " d'expulser " Dina
C'est tout son passé, toute son histoire qu'il voit partir.
Et grâce au dénouement on peut supposer que finalement cette maison va continuer d'exister.
Je pense aussi que dans ce récit il y a une part autobiographique et que l'auteur nous a transporté avec lui sur les lieux de son enfance.
Invité- Invité
Re: [Sole, Robert] Une soirée au Caire
Je remercie les Editions Points et le forum PartageLecture pour ce partenariat qui m'a permis une nouvelle fois de découvrir un nouvel auteur.
"Une soirée au Caire", le titre m'inspirait beaucoup et je voyais le soleil se coucher sur des bâtiments de pierres blanches, m'attendant à un récit tout en douceur.
La couverture renforçait ce sentiment et la quiétude qui se dégage de cette coiffeuse ancienne m'appelait à un voyage que j'espérais ne pas regretter.
Et puis...
Je dois avouer que j'ai eu beaucoup de mal à apprécier ce roman et je me suis fait violence pour le lire et le finir. Je ne remets pas en cause l'écriture de l'auteur, ni même l'histoire qu'il nous raconte mais tout simplement mon état psychologique au moment de la lecture. Je n'étais pas dans une période propice à la lecture associée à beaucoup de fatigue ce qui fait que je suis passée à côté de ce livre qui a pourtant tous les atouts pour être grandement appréciable.
La qualité de l'écriture n'est pas à démontrer, avec de simples mots, l'auteur parvient à nous emmener dans cette Egypte passée et présente, celle qu'il a connu et idéalisée et celle qu'il rencontre maintenant après des années d'exil. Par moments, je me suis laissée bercée par la pureté de ses descriptions et me suis perdue dans les paysages décrits, imaginant aisément les enfants courir autour de cette grande maison, les repas de famille mais également les embouteillages actuels, etc...
L'histoire est composée d'aller-retours entre le présent du narrateur, son passé et ses souvenirs mais également les souvenirs de son oncle Michel qu'il conserve grâce à ses cahiers. J'ai apprécié les parallèles faits entre l'avant et l'après, montrant l'évolution de ce pays si peu connu si ce n'est par ses pyramides et son passé très ancien.
Par contre, j'ai complètement été perdu par toutes les références historiques, avec Nasser et les autres, les colons français et anglais, le Liban, etc... J'ai eu beaucoup de mal à comprendre de quelle nationalité était véritablement le narrateur et sa famille, et pourquoi il ne se sentait pas égyptien complètement, ni même un peu. Bref, j'ai véritablement été égarée dans toutes ces nationalités et cela m'a gâchée la lecture.
Je ne me suis pas attachée aux personnages principaux que ce soit le narrateur ou sa tante Dina. Je dirais que celui que j'ai le plus apprécié est l'oncle Michel dont nous connaissons quelque peu ses souvenirs.
Le narrateur m'a véritablement laissée indifférente; je n'ai pas compris cette difficulté à revenir en Egypte et pourquoi il se prend tant la tête que ça de ne pas passer pour un véritable égyptien, tant de questions et de remises en question, trop peut-être. Mais je ne peux pas le juger car je ne connais pas ce problème d'exil et ne sait pas la difficulté à se sentir chez soi quelque part après avoir été arraché violemment à sa terre natale. Je n'ai pas compris ce qu'il faisait dans la vie ni pourquoi il revenait tant en Egypte mais je le redis, je crois que je suis passée à côté de ce livre.
Dina, de même, ne m'a pas intéressée. Femme vieillissante sans vouloir le laisser paraître, faisant de nombreuses réceptions mondaines pour voir ses amis et surtout bien paraître encore malgré les âges, voici comment je l'ai vécu à la lecture.
J'ai aimé par contre les histoires de famille, celle du bey et de ses tarbouches.
Je me sens cruelle de porter un avis aussi négatif sur ce livre alors qu'il ne le mérite sûrement pas mais je l'ai véritablement vécu de la sorte en le lisant.
Je me dois de le relire, une fois que mon état d'esprit sera plus ouvert car je suis sûre qu'il regorge de trésors qui me sont restés invisibles.
Encore merci aux Editions Points et au forum PartageLecture et encore toutes mes excuses de ne pas avoir su profiter comme il le fallait de ce partenariat tant attendue
"Une soirée au Caire", le titre m'inspirait beaucoup et je voyais le soleil se coucher sur des bâtiments de pierres blanches, m'attendant à un récit tout en douceur.
La couverture renforçait ce sentiment et la quiétude qui se dégage de cette coiffeuse ancienne m'appelait à un voyage que j'espérais ne pas regretter.
Et puis...
Je dois avouer que j'ai eu beaucoup de mal à apprécier ce roman et je me suis fait violence pour le lire et le finir. Je ne remets pas en cause l'écriture de l'auteur, ni même l'histoire qu'il nous raconte mais tout simplement mon état psychologique au moment de la lecture. Je n'étais pas dans une période propice à la lecture associée à beaucoup de fatigue ce qui fait que je suis passée à côté de ce livre qui a pourtant tous les atouts pour être grandement appréciable.
La qualité de l'écriture n'est pas à démontrer, avec de simples mots, l'auteur parvient à nous emmener dans cette Egypte passée et présente, celle qu'il a connu et idéalisée et celle qu'il rencontre maintenant après des années d'exil. Par moments, je me suis laissée bercée par la pureté de ses descriptions et me suis perdue dans les paysages décrits, imaginant aisément les enfants courir autour de cette grande maison, les repas de famille mais également les embouteillages actuels, etc...
L'histoire est composée d'aller-retours entre le présent du narrateur, son passé et ses souvenirs mais également les souvenirs de son oncle Michel qu'il conserve grâce à ses cahiers. J'ai apprécié les parallèles faits entre l'avant et l'après, montrant l'évolution de ce pays si peu connu si ce n'est par ses pyramides et son passé très ancien.
Par contre, j'ai complètement été perdu par toutes les références historiques, avec Nasser et les autres, les colons français et anglais, le Liban, etc... J'ai eu beaucoup de mal à comprendre de quelle nationalité était véritablement le narrateur et sa famille, et pourquoi il ne se sentait pas égyptien complètement, ni même un peu. Bref, j'ai véritablement été égarée dans toutes ces nationalités et cela m'a gâchée la lecture.
Je ne me suis pas attachée aux personnages principaux que ce soit le narrateur ou sa tante Dina. Je dirais que celui que j'ai le plus apprécié est l'oncle Michel dont nous connaissons quelque peu ses souvenirs.
Le narrateur m'a véritablement laissée indifférente; je n'ai pas compris cette difficulté à revenir en Egypte et pourquoi il se prend tant la tête que ça de ne pas passer pour un véritable égyptien, tant de questions et de remises en question, trop peut-être. Mais je ne peux pas le juger car je ne connais pas ce problème d'exil et ne sait pas la difficulté à se sentir chez soi quelque part après avoir été arraché violemment à sa terre natale. Je n'ai pas compris ce qu'il faisait dans la vie ni pourquoi il revenait tant en Egypte mais je le redis, je crois que je suis passée à côté de ce livre.
Dina, de même, ne m'a pas intéressée. Femme vieillissante sans vouloir le laisser paraître, faisant de nombreuses réceptions mondaines pour voir ses amis et surtout bien paraître encore malgré les âges, voici comment je l'ai vécu à la lecture.
J'ai aimé par contre les histoires de famille, celle du bey et de ses tarbouches.
Je me sens cruelle de porter un avis aussi négatif sur ce livre alors qu'il ne le mérite sûrement pas mais je l'ai véritablement vécu de la sorte en le lisant.
Je me dois de le relire, une fois que mon état d'esprit sera plus ouvert car je suis sûre qu'il regorge de trésors qui me sont restés invisibles.
Encore merci aux Editions Points et au forum PartageLecture et encore toutes mes excuses de ne pas avoir su profiter comme il le fallait de ce partenariat tant attendue
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"La vie est comme un arc-en-ciel: il faut de la pluie et du soleil pour en voir les couleurs."
Arunachala Ramaiya
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Re: [Sole, Robert] Une soirée au Caire
Tout d'abord, je tiens à remercier Partage-Lecture ainsi que les Éditions Points de m'avoir permis de découvrir cette petite merveille.
Alors, oui, dès le début, j'annonce la couleur : j'ai beaucoup aimé ce livre.
A quoi, ça tiens ? Je n'en sais trop rien car à bien y regarder, il y a des choses qui m'ont un peu embêtée dans cette lecture.
En effet, au début, j'ai eu l'impression d'arriver un peu comme un cheveu sur la soupe. Cela commence directement sans « poser » les personnages. On les découvre au fur et à mesure de la lecture.
Ensuite, justement, il y a beaucoup de personnages. J'avoue que je me perdais un peu au début dans cette grande famille. En plus, il y a autant de personnages actifs qu'issus des souvenirs décrits tout au long du livre.
Enfin, les souvenirs mêlés à l'histoire actuelle, m'a aussi un peu freinée dans la lecture. Certains souvenirs sont racontés dans le même chapitre que celui de l'histoire qui est en train de se dérouler ; et d'autres avaient droits à un chapitre entier.
Et pourtant, malgré tout cela, je me plongeais avec délectation dans ce livre. Je me remplissais des parfums de l’Égypte du début 1900, des paysages décrits, du soleil... J'avais même l'impression d'entendre la musique lors du diner organisé par Dina !
J'ai eu beaucoup d'admiration pour Dina, sa façon de vivre à l'ancienne, son « pep's » malgré son âge... Et puis, j'avais très envie de savoir comment Charles allait lui annoncer la vente de la maison familiale qu'elle s'efforce de faire « vivre » depuis que toute la famille s'est exilée.
Vraiment, j'ai passé un très bon moment avec cette lecture qui m'a en plus permis de comprendre ce qu'ont pu ressentir toutes ces familles installées depuis si longtemps sur le sol Égyptien et qui ont dû le quitter précipitamment.
Vraiment une lecture que je ne regrette absolument pas et que je conseille.
Il s'en est fallu de peu pour que ce livre soit un coup de coeur !
Ma note : 8/10
Alors, oui, dès le début, j'annonce la couleur : j'ai beaucoup aimé ce livre.
A quoi, ça tiens ? Je n'en sais trop rien car à bien y regarder, il y a des choses qui m'ont un peu embêtée dans cette lecture.
En effet, au début, j'ai eu l'impression d'arriver un peu comme un cheveu sur la soupe. Cela commence directement sans « poser » les personnages. On les découvre au fur et à mesure de la lecture.
Ensuite, justement, il y a beaucoup de personnages. J'avoue que je me perdais un peu au début dans cette grande famille. En plus, il y a autant de personnages actifs qu'issus des souvenirs décrits tout au long du livre.
Enfin, les souvenirs mêlés à l'histoire actuelle, m'a aussi un peu freinée dans la lecture. Certains souvenirs sont racontés dans le même chapitre que celui de l'histoire qui est en train de se dérouler ; et d'autres avaient droits à un chapitre entier.
Et pourtant, malgré tout cela, je me plongeais avec délectation dans ce livre. Je me remplissais des parfums de l’Égypte du début 1900, des paysages décrits, du soleil... J'avais même l'impression d'entendre la musique lors du diner organisé par Dina !
J'ai eu beaucoup d'admiration pour Dina, sa façon de vivre à l'ancienne, son « pep's » malgré son âge... Et puis, j'avais très envie de savoir comment Charles allait lui annoncer la vente de la maison familiale qu'elle s'efforce de faire « vivre » depuis que toute la famille s'est exilée.
Vraiment, j'ai passé un très bon moment avec cette lecture qui m'a en plus permis de comprendre ce qu'ont pu ressentir toutes ces familles installées depuis si longtemps sur le sol Égyptien et qui ont dû le quitter précipitamment.
Vraiment une lecture que je ne regrette absolument pas et que je conseille.
Il s'en est fallu de peu pour que ce livre soit un coup de coeur !
Ma note : 8/10
Invité- Invité
Re: [Sole, Robert] Une soirée au Caire
Avis et commentaires :
De cet auteur, j'avais lu un ouvrage passionnant d'érudition "L'Egypte, passion française" et découvert ainsi un des meilleurs écrivains français contemporain, d'origine egyptienne. Je peux dire qu'à la fin de ce livre, je me suis précipité sur un autre de ses livres, assez proche de celui-ci "Le Tarbouche" qui me paraît complémentaire, tant l'histoire de cette famille d'origine libanaise et chrétienne est riche et m'a fait découvrir l'histoire moderne récente de ce pays si attachant et déroutant.
Cette histoire récente est celle que nous relate Charles, journaliste français aux attaches egyptiennes, bien qu'il ait dû à l'image de sa famille, quitter précipitament ce pays alors qu'il était encore jeune, à travers l'histoire du patriarche Georges "Bey" Batrakani,et de sa fantastique réussite commerciale avec ses tarbouches.
Par ses voyages périodiques en Egypte, à travers les lettres de son oncle et surtout des souvenirs de sa tante Dina, la seule à être rester en Egypte et à y mener encore une vie assez mondaine dans la demeure familiale, seule vestige de l'époque de la splendeur, nous fait partager la grandeur et la déchéance de sa famille au contact des évènements politiques, militaires qui vont bousculer violemment l'Egypte moderne.
Les destins de Georges, de sa femme et de ses fils si dissemblables se croisent le plus souvent violemment avec les conflits régionaux (nationalisation du canal de Suez, Guerre de six jours) et la succession des hommes politiques qui vont bousculer la société traditionellement calme et tempérée de ce pays (Nasser, Sadate...)
Comme souvent, ces expatriés qui sont arrivés sans un sou, fort de la culture orientale avec un profond sens du commerce et des affaires vont faire fortune, se faire accepter voir admirer par la société egyptienne dominante mais restent des étrangers et on va le leur faire payer aux premiers revers et changements politiques.
Par touche sensible, d'une écriture fluide et attachante, les souvenirs se bousculent, s'emboîtent, et les émois de Charles se bousculent, nous rendant cette famille bien attachante. Amours, hobbys, passe temps de chacun sont décrits avec un certain talent. Et le dernier chapître de cette dynastie, va s'imposer avec l'annonce de Charles de vente de la maison familiale lors d'un dernier repas à Dina.
Excellent partenariat à nouveau et pour moi une note de 8 / 10.
De cet auteur, j'avais lu un ouvrage passionnant d'érudition "L'Egypte, passion française" et découvert ainsi un des meilleurs écrivains français contemporain, d'origine egyptienne. Je peux dire qu'à la fin de ce livre, je me suis précipité sur un autre de ses livres, assez proche de celui-ci "Le Tarbouche" qui me paraît complémentaire, tant l'histoire de cette famille d'origine libanaise et chrétienne est riche et m'a fait découvrir l'histoire moderne récente de ce pays si attachant et déroutant.
Cette histoire récente est celle que nous relate Charles, journaliste français aux attaches egyptiennes, bien qu'il ait dû à l'image de sa famille, quitter précipitament ce pays alors qu'il était encore jeune, à travers l'histoire du patriarche Georges "Bey" Batrakani,et de sa fantastique réussite commerciale avec ses tarbouches.
Par ses voyages périodiques en Egypte, à travers les lettres de son oncle et surtout des souvenirs de sa tante Dina, la seule à être rester en Egypte et à y mener encore une vie assez mondaine dans la demeure familiale, seule vestige de l'époque de la splendeur, nous fait partager la grandeur et la déchéance de sa famille au contact des évènements politiques, militaires qui vont bousculer violemment l'Egypte moderne.
Les destins de Georges, de sa femme et de ses fils si dissemblables se croisent le plus souvent violemment avec les conflits régionaux (nationalisation du canal de Suez, Guerre de six jours) et la succession des hommes politiques qui vont bousculer la société traditionellement calme et tempérée de ce pays (Nasser, Sadate...)
Comme souvent, ces expatriés qui sont arrivés sans un sou, fort de la culture orientale avec un profond sens du commerce et des affaires vont faire fortune, se faire accepter voir admirer par la société egyptienne dominante mais restent des étrangers et on va le leur faire payer aux premiers revers et changements politiques.
Par touche sensible, d'une écriture fluide et attachante, les souvenirs se bousculent, s'emboîtent, et les émois de Charles se bousculent, nous rendant cette famille bien attachante. Amours, hobbys, passe temps de chacun sont décrits avec un certain talent. Et le dernier chapître de cette dynastie, va s'imposer avec l'annonce de Charles de vente de la maison familiale lors d'un dernier repas à Dina.
Excellent partenariat à nouveau et pour moi une note de 8 / 10.
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Lectures en cours :
Elise ou la vraie vie de Claire Etcherelli
Pourquoi le saut des baleines de Nicolas Cavaillés
Un loup quelque part d'Amélie Cordonnier.
La pensée du moment :
"Les Hommes sont malheureux parce qu'ils ne réalisent pas les rêves qu'ils ont" Jacques Brel.
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