[Chedid, Andrée] Le sixième jour
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[Chedid, Andrée] Le sixième jour
![[Chedid, Andrée] Le sixième jour Le_six10](https://i.servimg.com/u/f46/14/46/91/53/le_six10.jpg)
Titre : Le sixième jour
Auteur : Andrée Chedid
Poche: 128 pages
Editeur : Librio (15 septembre 2003)
Quatrième de couverture :
On fait sa vie. II faut vouloir sa vie. La volonté d'aimer, de vivre est un arbre naturel... " Pour Hassan, enfant beau et vigoureux il y a peu, aujourd'hui ratatiné comme un pruneau sec et bleu, la vie est un combat depuis que le choléra a posé sur lui son masque cruel. Dans cette course contre la mort, Saddika est là, grand-mère attentive, qui fait un barrage. Contre ceux qui l'épient, qui se méfient, qui veulent lui prendre l'enfant par peur de la contagion. Mais la vieille le sait. S'ils l'emportent, elle ne le reverra jamais. Alors il faut tenir. Jusqu'au sixième jour ! Le sixième jour, ou bien on meurt, ou bien on ressuscite.
Mon avis :
« L’ombre, c’est la maladie du soleil, et rappelle-toi, le soleil gagne toujours. Toi, tu es mon soleil. Tu es ma vie. Tu ne peux pas mourir. La vie ne peut pas mourir. »
C’est le deuxième livre d’Andrée Chedid que je lis et c’est une nouvelle fois une belle découverte (merci Mimi pour ton blog où je peux piocher des idées de lecture).
Un hymne à l’amour, l’amour d’une grand-mère pour son petit fils.
Elle est prête à tout, même à donner sa vie (ne dit-on pas qu’il n’y a pas de plus grande preuve d’amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime ?), pour qu’il vive, pour qu’il s’en sorte, pour que le soleil brille à nouveau.
L’écriture « transpire » l’amour de cette mamy, « transpire » l’Orient, on sent la poussière, on a chaud, on a besoin d’air, on prend avec eux la galette et le peu d’eau fraîche récupérée, le soleil nous éblouit …
Andrée Chedid sait parfaitement nous mettre dans l’ambiance du récit, son style colle à la vie qu’elle évoque, ses mots sont douceur, tendresse, révolte …. suivant ce que ressent Saddika, cette grand-mère courage, qui jamais n’abdique, qui transmet sa détermination, sa combativité ….
Un roman court, profond, fort, qui je n’oublierai pas ….
C’est le deuxième livre d’Andrée Chedid que je lis et c’est une nouvelle fois une belle découverte (merci Mimi pour ton blog où je peux piocher des idées de lecture).
Un hymne à l’amour, l’amour d’une grand-mère pour son petit fils.
Elle est prête à tout, même à donner sa vie (ne dit-on pas qu’il n’y a pas de plus grande preuve d’amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime ?), pour qu’il vive, pour qu’il s’en sorte, pour que le soleil brille à nouveau.
L’écriture « transpire » l’amour de cette mamy, « transpire » l’Orient, on sent la poussière, on a chaud, on a besoin d’air, on prend avec eux la galette et le peu d’eau fraîche récupérée, le soleil nous éblouit …
Andrée Chedid sait parfaitement nous mettre dans l’ambiance du récit, son style colle à la vie qu’elle évoque, ses mots sont douceur, tendresse, révolte …. suivant ce que ressent Saddika, cette grand-mère courage, qui jamais n’abdique, qui transmet sa détermination, sa combativité ….
Un roman court, profond, fort, qui je n’oublierai pas ….
Cassiopée- Admin
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Date d'inscription : 17/04/2009
Re: [Chedid, Andrée] Le sixième jour
J'ai lu celui-ci il y a fort longtemps et ton avis me rappelle pourquoi je l'avais apprécié. J'ai très envie de le relire maintenant

Invité- Invité

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