[Palach, Jean-Marie] Tata la Panda et le hérisson perdu

Tata la Panda
Volume 1 : Tata la Panda et le hérisson perdu
Auteurs : Patrice Morange (illustration) , Jean-Marie Palach (texte)
Les éditions du Volcan (29 Juillet 2017)
ISBN: 979-1097339005
40 pages



Quatrième de couverture

A l'occasion d'une sortie scolaire, la Pandamaîtresse emmène les élèves faire une balade en forêt. Zaza et Panda, deux amies inséparables, se racontent des histoires effrayantes dans une clairière. Entendant un animal blessé, Panda quitte le groupe, trouve l'animal, un hérisson, et le soigne. Elle se rend alors compte qu'elle s'est perdue.


Mon avis

Prendre un panda, cet animal qui plaît à beaucoup d’enfants par sa rondeur, ses couleurs simples, ses grands yeux attachants et son minois tendre, comme héros,  est une excellente idée. On peut ainsi accompagner la lecture avec une peluche (ou faire une version de l’album en tactile ?).

Tata la Panda se promène avec sa classe en forêt et avec sa copine Zaza, elles entendent des gémissements ou ce qui y ressemble fortement…. Tata, n’écoutant que son grand cœur, va rester sur place au lieu de rentrer à l’école et aider un petit hérisson, mais ils devront tous les deux, affronter la nuit dans la forêt….

Les illustrations de Patrice Morange sont toutes en douceur, en arrondis, avec des coloris sans trop de dégradés. Le trait est sûr, plantant un décor sans fioriture inutile mais avec les éléments nécessaires pour qu’un jeune situe les lieux sans difficulté. Les dessins ne sont pas trop petits et très plaisants à regarder. Je suis admirative du fait qu’il ait réussi à donner une expression aux personnages. Que ce soit l’anxiété, la joie, la douleur,  j’ai envie d’écrire « le visage » -tant ils paraissent humains -des pandas et des hérissons est très expressif.
Le texte de Jean-Marie Palach est complet, avec un vocabulaire de qualité. Il n’emploie pas des termes « gnangnan » mais les vrais mots qu’il faudra parfois expliquer aux jeunes lecteurs. En tant qu’enseignante, je pense que c’est une bonne chose. Même si le jeune ne retient pas tout, son oreille s’imprègne d’un français plus que correct avec toute la richesse de notre langue.

Cet album sera lu aux plus petits et les plus grands (dès 7 / 8 ans) pourront le découvrir seuls. Il peut également être proposé à des écoliers en fin de cycle primaire. Certains n’aiment pas lire (même de courts romans) car « il n’y a pas d’images ». Tata la Panda, avec un récit adapté (une histoire d’école, d’amitié avec un soupçon de « magie »), pourra ainsi toucher plusieurs tranches d’âges et rendre les lecteurs heureux.