[Day, Thomas] La voie du sabre

Quatrième de couverture

Pour parfaire l'éducation de son fils Mikédi, le chef de guerre Nakamura Ito le confie à un rônin du nom de Miyamoto Musashi. Un samouraï de légende, le plus grand maître de sabre qu'ait connu l'Empire des quatre Poissons-Chats. Ensemble, pendant six longues aimées, le maître et l'apprenti vont arpenter la route qui mène jusqu'à la capitale Edo, où l'Impératrice-Dragon attend Mikédi pour en faire son époux.
Mais la Voie du Sabre est loin de trancher l'archipel en ligne droite : de la forteresse Nakamura aux cités flottantes de Kido, du Palais des Saveurs à la Pagode des Plaisirs, Mikédi apprendra les délices de la jouissance, les souffrances du combat, et la douceur perverse de la trahison.
Avec La Voie du Sabre, Thomas Day plonge ses lecteurs dans un japon de fantasy, un japon du XVIIe siècle qui ne fut jamais, où la magie et les dragons existent, où le métal météoritique des sabres est trempé dans le sang.

Ma critique

Deuxième ouvrage que je lis de cet auteur, et je suis toujours agréablement surpris. Cette fois il nous transporte dans l'univers médiéval japonais, à la limite du crédible et de la fantasy. En lisant La voie du sabre, j'imaginais facilement les images du film que cela pourrait donner, digne des oeuvres de Kurozawa. L'histoire est simple, celle d'une initiation que la jeunesse et son impatience vont gâcher. Inutile d'en faire quatorze lignes, la lecture de cet ouvrage se suffit à elle-même. N'hésitez pas à l'ouvrir, vous le refermerez quelques jours plus tard, à moins d'être complètement hermétique à la fantasy.

Comme à son habitude, Thomas Day met en scène un personnage légendaire mal connu des européens (sauf des fans de mangas et de cinéma asiatique). Cette fois il s'agit de Miyamoto Musashi, samouraï exceptionnel, mais également artiste, enseignant et philosophe. Ne craignez pas la part de fantasy, elle sert magnifiquement la légende, sans rien enlever de la crédibilité du récit. Moi qui d'habitude fustige les auteurs trop prolixes qui se répandent en menus détails pas toujours essentiels, j'en viens à regretter ici que Thomas Day n'ai pas donné plus de pages à sa narration, mille histoires étant possibles à chaque chapitre (notamment dans le Palais des plaisirs).

Ma note : 8/10
Edité chez Gallimard ; 294 pages.

Personnellement, j'avais adoré .
Sauf erreur de ma part, il y a d'ailleurs une suite : L'homme qui voulait tuer l'empereur... que j'avais adoré tout pareil .