[Bertrand, Chloé Jo] Apocalypse Blues - Tome 1 : La Saison des ravages

Description (source Amazon) :

Quand survient le chaos, l’humanité peut-elle renaître ?

Ils s’appellent Kiran, Matthew, Tobias et Charly.
Ils ont quatorze, vingt, dix et seize ans.
Ils vivent en Inde, en Australie et dans l’Utah.

Ce sont des enfants du même monde, un monde où soudain tout va mal. Tornades, tsunamis, inondations – le dérèglement climatique brutal est à la hauteur de l’inconscience qui l’a précédé, et les conséquences sont cataclysmiques.

Pris dans la tourmente et livrés à eux-mêmes, tous les quatre vont se lancer dans une longue errance, fuyant territoires hostiles et folie humaine, à la recherche de leur famille, de lieux plus sûrs et, par-dessus tout, de l’espoir qu’une vie heureuse est encore possible, quelque part.

Un roman d’aventures et d’anticipation bouleversant de rudesse et d’humanité, qui a toute sa place aux côtés de Sirius de Stéphane Servant et des romans de Patrick Ness. Imaginés par une toute jeune auteure au talent remarquable, les héros d’Apocalypse Blues marqueront les esprits pour longtemps.


Mon avis :

Il y a un avertissement sur le livre : "Pour lecteurs avertis" et en effet, ce roman est sombre et dur, même s'il met en scène de jeune protagonistes.
Ravages. C'est ce qui arrive à la planètes, à l'humanité. Et à ces personnages que nous suivons.
Un monde de survie, de sang, de cendres, d'inondations, de démolition.
Un monde apocalyptique.
"C'est la fin du monde, pour de vrai et pour tout le monde et je ne sais pas comment gérer ça..."

Un monde où tout le monde perd ses repères. Tout le monde sauf les truands, qui savent profiter de tout, surtout du malheur des autres et du désordre qui règle.
Un monde que j'espère ne jamais connaître.
Un monde où on se demande si mourir immédiatement n'est finalement pas un cadeau.

Les personnages de l'autrice sont pleins d'aspérité, de violence, de souffrance. D'amour et d'espoir aussi.
Petit à petit, au fil des pages qui suivent une chronologie non linéaire (ce qui m'a parfois un peu perdue, mais qui apporte aussi un certain dynamisme), je me suis attachée à eux. L'autrice a réussi à leur donner la parole, à écrire "vrai" et c'est toute la force de ce livre.
Bien sûr, j'ai un chouchou : Kiran. Cet "enfant" est le fils, l'ami, le frère idéal. Quel cœur il a !
"Parce qu’apparemment, même à l'agonie, il arrive à afficher un grand sourire moqueur. Ses yeux ricanent. Ça ne m'a jamais fait autant plaisir, qu'on se moque de moi."

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